Interview2015 - Autorennsport CH

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Interview

Nico Müller
Pilote DTM et GT
24.05.2015

Félicitions pour votre victoire aux 24 heures du Nürbugring et pour votre nouvelle coiffure. Qui a eu l'idée de raser vos cheveux si vous gagniez ?
Nico Müller : « C'est mon coéquipier Christopher Mies qui a eu cette idée folle. Le plus étrange c'est que c'est celui qui a le plus refusé à la fin. Mais nous sommes tous passé par là. Et je dois vous avouer que je ne suis pas vraiment fier du résultat, en revanche, je suis très heureux de notre résultat en piste. »


Après votre victoire en VLN au mois d'Avril, c'est votre deuxième victoire en tant que pilote Audi et certainement un moment particulier
Nico Müller : « Absolument. Les 24 heures du Nürburgring c'est l'une des épreuves les plus importante au monde et gagner ici est un moment important dans une carrière. Pour Christopher, Edward (Sandström) et Laurens (Vanthoor) et moi même, gagner avec une nouvelle voiture rend notre victoire encore plus grande. »


Donc la victoire fut inattendue ?
Nico Müller : « Je ne dirais pas cela. Après nous être imposée sur la Nordschleife lors de la troisième course de la nouvelle Audi R8 LMS, nous savions que nous allions courir avec une voiture très rapide, facile à piloter et fiable. D'autre part, notre équipage était très fort et notre objectif au départ était le podium. »


A quel moment votre objectif est passé du podium à la victoire ?
Nico Müller : « Vous ne pouvez jamais être certain du résultat tant que le drapeau à damier n'est pas agité dans une course si difficile. Tout peut arriver. Cependant, après les deux premières heures de course, qui se sont très bien déroulées pour nous, nous avons compris que c'était possible. Et lors de mon relais de nuit, nous avons pris la tête pour la première fois... »

… Et ensuite vous avez vécu un formidable combat avec vos adversaires.
Nico Müller : « C'était vraiment comme une course de sprint. Très intense. Non seulement nos adversaires était à surveiller, mais la piste était très glissante en raison d la pluie mais aussi des nombreuses voitures qui connaissent des problèmes techniques et qui déversent des liquides sur la piste. Dans mon deuxième double relais, l dimanche matin, j'ai connu une grosse frayeur lorsque j'ai fait un 360° sans rien toucher. Dame chance était avec nous. »


DTM, WEC, VLN, course de 24 heures – Audi enchaîne les victoires. Actuellement ce pourrait difficilement être mieux chezAudi Sport, vous ne pensez pas ?
Nico Müller : « Évidemment, nous sommes ravis de ces résultats qui démontrent que les bons choix ont été fait ces derniers mois. Néanmoins, nous savons que ce n'est que un bon moment, et tout peut changer très rapidement. Je suis impatient de voir comment va se dérouler le DTM au Lausitzring. Et, après nos victoires à Hockenheim nous allons embarquer beaucoup de lest au contraire de BMW qui peut en retirer, alors que Mercedes a toujours été fort là-bas. D'autre part, le Lausitzring est un circuit très particulier que je ne connais pas aussi bien que mes adversaires. Nous verrons bien, mais j'ai hâte de retrouver le volant de ma RS5 DTM. »

Marcel Fässler
Pilote Endurance
27.04.2015

Après la victoire à Silverstone, le Schwytzois Marcel Fässler et ses coéquipiers abordent la deuxième épreuve du FIA WEC, disputée sur le circuit de Spa Francorchamps, en tête du championnat. Et, de retour du Nürburgring en VLN et avant de se rendre en Belgique, il s'est prêté au jeu des 3 questions :


Quel est votre état d'esprit avant l'épreuve de spa, en tant que leader du championnat ?
Marcel Fässler : « À ce moment de la saison, le classement est secondaire car nous sommes beaucoup trop tôt dans la saison. Le plus important était d'être compétitif à Silverstone. Néanmoins, les points marqués à Silvertonse peuvent s'avérer décisif en fin de saison. »


Qu'attendez-vous de Spa?
Marcel Fässler : « Spa est mon circuit préféré. J'aime beaucoup piloter là-bas. Cependant, c'est difficile de se juger par rapport à la concurrence, d'autant que les caractéristiques du circuit sont très différentes de Silverstone. Notre objectif est de nous battre pour la victoire et ainsi de défendre notre position au championnat. »


En VLN, vous avez pilotez la nouvelle R8 LMS. Qu'en pensez-vous ?
Marcel Fässler : « L'Audi R8 LMS est une vrai voiture de course et elle est très intéressante à piloter. Et, c'est très intéressant de savoir que nous avons une voiture très performante dans des conditions météorologique difficile, comme nous avons pu le voir avec la victoire de Christopher Mies et Nico Müller. Nous n'avons pas eu de chance avec le système de ravitaillement, mais j'ai piloté la voiture sur une piste sèche et sous la pluie et j'ai donc acquis des donnés importantes avant les 24h du Nürburgring. »

Communiqué de presse Audi Sport

Ralph Boschung
Pilote GP3
22.03.2015

Après avoir été un concurrent régulier en ADAC Formel Masters, le jeune pilote Suisse Ralph Boschung passe à la catégorie supérieure cette saison en intégrant le Team Jenzer en GP3.
Et, pour ce qui était, seulement, sa deuxième apparition en GP3 (après les essais D'abus Dhabi en novembre dernier), Ralph Boschung a su marquer les esprits lors des premiers essais d'avant saison en réalisant le meilleur chrono. Suite à cette belle performance prometteuse, nous lui avons posé quelques questions :

- Tout d’abord, félicitation pour avoir réussi le meilleur chrono de ses essais. Quel est votre bilan sur ces deux journées et dans quel domaine avez vous le plus appris ?
Ralph Boschung : « Bonjour, merci beaucoup ! On peut dire que les deux journées ce sont mieux déroulées que prévu. Après une longue pause sans roulage (depuis les tests d'Abu Dhabi) je peux dire que les premiers essais ce sont vraiment bien déroulés pour ma deuxième session en GP3. Mais ce furent, également, des tests très productifs pour le team, et nous n'avons pas uniquement tenter d'aller chercher un chrono, nous avons, ainsi travaillés sur les réglages de la voiture ce qui est important pour la saison. »


- Vous avez fait vos premiers tours de roues en GP3 à l’automne dernier, lors des essais pré-hivernaux sur le tracé d’Abu Dhabi. Est-ce que vous pensez avoir progressé depuis ces essais, et comment avez vous travaillé durant l’hiver afin de vous préparer à cette nouvelle saison et à ce nouveau challenge ?
Ralph Boschung : « Oui, je pense que j'ai quelque peu progressé mais c'est difficile à dire, car le test d'Estoril c'était aussi une occasion de reprendre ses marques pour moi, et de faire le Roll-Out de ma voiture. Après pendant l'hiver j'ai travaillé ma condition physique, mais également mon mental afin d'être prêt pour cette saison. Mais la préparation n'est pas encore finit ! »

- Après deux saisons en ADAC Formel Masters, vous passez donc au GP3, quel sont les différences entre les deux monoplaces ?
Ralph Boschung : « Les différences entre une ADAC Formula Masters et une GP3 sont énormes. Déjà, la GP3 fait presque plus de 300 CV plus que l'ADAC FM. Les appuis aérodynamique sont, également, bien plus important, ou encore les pneus Pirelli qui travaillent différemment comparé au Dunlop de l'ADAC FM. »

- Enfin, quels seront vos objectifs pour cette première saison en GP3 ?
Ralph Boschung : « Pour cette saison, je ne me suis fixé aucun objectif. J'ai trouvé les sponsors et ressources pour rouler en GP3, ce qui, pour moi, est déjà un "petit rêve" de pouvoir rouler dans ce championnat lors des week-ends de Formule 1. Donc je vais travailler dur, prendre du plaisir et rouler aussi vite que je le peux, et on verra ou cela m'emmène. »

Edoardo Mortara
Pilote
01/03/2015

Cette semaine, le 85ème salon de l'Auto ouvrira ses portes à Palexpo. Ente autre nouveauté, le constructeur Allemand Audi présentera le nouveau fleuron de la marque. A cette occasion, le pilote Genevois de la marque en DTM Edoardo Mortara a répondu à quelques questions

La semaine prochaine, vous serrez au Salon de l'Auto de Genève où sera présenté la nouvelle Audi R8. Est-ce un événement spécial pour vous ?
Edoardo Mortara : « Bien sur. Et je suis impatient d'y être. Je suis originaire de Genève, donc c'est un événement à domicile en quelque sorte. Ce salon est l'un des plus importants au Monde dans le domaine de l'automobile. Audi va dévoiler sa nouvelle GT à cette occasion, et il sera intéressant, pour moi, de la découvrir. De plus, j'ai une relation particulière avec la R8 que j'ai l'occasion de piloter lors du rendez-vous annuel de Macao où je me suis imposé à trois reprises au volant de la R8 LMS. »


La saison de DTM débute au mois de mai. Comment préparez vous votre saison et quel seront vos objectifs ?
Edoardo Mortara
 : « Comme toujours, je me suis concentré sur ma condition physique. J'ai axé ma préparation sur le mois de février avec le camp d’entraînement Audi, et je me sens bien préparé. Durant l'hiver, je suis parti en vacance en Thaïlande où je me suis relaxé et rechargé mes batteries. En ce qui concerne 2015, je veux atteindre ceux fixé pour 2014, et qui furent atteint en 2013, car en 2012 j'ai fais une promesse de ce que j'imaginais déjà en 2011. »

Avant la première course, vous aller participer à un événement plutôt spécial et inhabituel.
Edoardo Mortara
 : « C'est encore un peu secret. Mais, fin mars, je serais impliqué dans un événement très particulier à Dubaï avec Audi, quelque chose que je n'ai jamais fait auparavant. Ce ne sera pas seulement axé sur l'automobile mais ce sera, aussi, acrobatique. Wait and see ! »

Source Audi Sport

Jonathan Hirschi
Pilote
03/01/2015

Comment préparez-vous le JännerRallye, qui sera la première manche de l’ERC 2015 ?
Jonathan Hirschi :
« Nous avons effectué des essais il y a quelques semaines, mais le terrain était sec et donc pas vraiment adapté aux conditions que nous devrions rencontrer. Normalement, je devrais faire un test en République Tchèque avant l’épreuve et j’espère que ça se passera bien. Après, ce sera un peu un loto, avec la météo entre l’asphalte sec et enneigé. C’est difficile de se préparer pour une telle épreuve, car si nous réglons l’auto pour la neige ou le sec, nous pourrions partir sur un mauvais choix. Et, en ce qui me concerne, j’ai visionné des vidéos de caméra embarquées afin de visualiser le terrain, et les routes semblent magnifiques. »


La neige et le verglas sont envisageables au JännerRallye. Est-ce que cela vous inquiète ou, au contraire, cela vous motive ?
Jonathan Hirschi :
« J’adore les défis de ce type. J’ai fait quelques courses sur glace dans le trophée Andros et ce fut une bonne expérience. Si la météo nous offre de la neige et du verglas, je serais très motivé. Car si je peux piloter sur la neige, ce sera une expérience supplémentaire pour moi. J’ai une bonne expérience de l’asphalte en raison de mon expérience en circuit, mais pas sur le gravier, et la neige est la première étape d’apprentissage du pilotage dans des conditions difficiles, car ce n’est pas très différent du gravier. »

Quel sera vitre objectif sur cette épreuve ?
Jonathan Hirschi :
« Bien entendu, je ferais de mon mieux, mais je suis comme avant le Rallye du Valais. Je n’ai pas beaucoup d’expérience, et si vous voulez en acquérir, vous devez passer le podium d’arrivée et faire l’ensemble des spéciales du rallye. C’est mon objectif principal. Si je peux être dans le bon rythme, bien entendu que je vais le faire. Mais, si je suis un peu loin, je ferais de mon mieux. »


Quel sera votre programme en ERC 2015 ?
Jonathan Hirschi :
« Je vais faire les trois premières épreuves, j’en ai l’opportunité et c’est une bonne occasion. Ensuite, nous ferons le point, l’objectif étant de faire 80 % de la saison. Si rien ne change, je fais les trois premiers rallyes, et nous verrons ensuite. »

On vous connaît en tant que pilote de circuit. Qu’est ce qui est le plus difficile : le circuit ou le rallye ?
Jonathan Hirschi :
« La principale différence, tout d’abord, c’est que nous sommes deux dans la voiture. En circuit, vous êtes toujours seul dans la voiture, hormis la radio, mais ce n’est pas la même chose. Pour moi, le rallye est plus difficile en raison de ma très faible expérience en comparaison au circuit. C’est difficile, en particulier lorsque les conditions d’adhérences évoluent sans cesse. Ainsi, vous pouvez partir en spéciale sur des conditions sèches, puis trouver de l’humidité avant de revenir sur du sec, c’est dans ce domaine que je dois progresser. Ma base est bonne, mais il y a un ensemble de petites choses que je dois apprendre et mettre bout à bout pour obtenir de bons résultats. »

Citation : ERC

 
 
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