DeCesaris - Autorennsport CH

Aller au contenu

Menu principal :

Pilotes > portrait_Internationaux



Andrea de Cesaris

Ils ont écrits l'histoire du Sport Automobile, aujourd'hui on se souvient de leur histoire.


 

Andrea de Cesaris

Champion du Monde junior de karting, Andrea débarque en Formule 1 à l’âge de 21 ans en 1980, en cours de saison, dans l'écurie Alfa Romeo où il occupe le volant laissé vacant par Patrick Depailler. De Cesaris fait preuve d'emblée d'une intéressante pointe de vitesse mais son principal défaut ne tarde pas non plus à se révéler : en 1981, chez McLaren où il remplace Alain Prost, il détruit 18 châssis, un record que n'apprécie pas Ron Dennis qui vient de prendre le contrôle de l’équipe.
De retour chez Alfa à partir de 1982, Andrea confirme son talent en signant la pole position sur le Circuit urbain de Long Beach en Californie. En course, il ne résiste pas longtemps au harcèlement de Niki Lauda et heurte le mur. Les performances d’Andrea ne sont souvent que des feux de paille : rapide sur un tour, il est souvent incapable de confirmer sur la durée de la course. La fiabilité catastrophique de l'Alfa Romeo condamne Andrea à briller en qualifications avant de baisser pavillon en course. Il décroche toutefois un podium au GP de Monaco dans des conditions piégeuses au terme du dernier tour.
La saison 1983 est meilleure. Deux secondes places au Grand Prix d'Allemagne et au Grand Prix d'Afrique du Sud et une quatrième place au Grand Prix d'Europe sur le Circuit de Brands Hatch sont ses seuls résultats de la saison. Pourtant, il ne passe pas loin de l'exploit sur le sélectif Circuit de Spa-Francorchamps au Grand Prix de Belgique. Prenant le meilleur sur Alain Prost au départ, il dirige les débats avec autorité avant qu'un changement de pneus calamiteux ne le fasse sombrer au classement. De Cesaris se lance alors dans une remontée au cours de laquelle il signe le meilleur tour en course avant de casser son moteur.
Après l’épisode Alfa, De Cesaris passe, en 1984, chez Ligier. La belle époque de l'écurie française est derrière elle et les « années de transition » s'enchaînent. De Cesaris réalise une 4e place à Monaco mais, sur le vieux circuit ultra rapide et vallonné de Zeltweg, en 1985, part en survirage, quitte la piste, se plante dans le talus et amorce une effroyable série de tonneaux dont il sort sans dommage. De retour aux stands, Andrea est licencié sur le champ.
Grâce à son ami Aleardo Buzzi, PDG de Philip Morris, qui lui apporte son soutien financier, Andrea peut poursuivre sa carrière en Formule 1. Il conduit successivement pour Scuderia Minardi, Brabham puis Rial, pour laquelle il décroche en 1988 une 4e place à Détroit. En 1989 et 1990, il intègre la Scuderia Italia-Dallara, sans résultat.
En 1991, grâce au soutien de Marlboro, il intègre l'écurie novice Jordan Grand Prix. Il multiplie les performances en faisant preuve d’une étonnante régularité. A Spa, il talonne le leader Ayrton Senna avant d’abandonner. Cette course pointe toutefois ses limites lorsque, en essais, il assiste aux débuts prometteurs de son nouveau coéquipier Michael Schumacher qui débute en Formule 1 sur une voiture qu’il ne connaît pas. Eddie Jordan ayant signé un contrat avec un cigarettier concurrent de Marlboro, Andrea quitte l'écurie à la fin de l'année pour rejoindre Tyrrell Racing en Championnat du monde de Formule 1 1992.
La seconde saison chez Ken Tyrrell tourne au naufrage avec le remplacement du moteur Ilmor par un Yamaha aux piètres performances. De Cesaris retombe dans ses travers et les sorties de route succèdent aux accrochages : il ne retrouve pas de volant en 1994.
À São Paulo, pour l'ouverture de la saison 1994, Eddie Irvine provoque un accident spectaculaire et écope de trois courses de suspension. Le pilote Jordan est remplacé par Aguri Suzuki au Grand Prix automobile du Pacifique 1994 puis par De Cesaris à Imola et Monaco. L'italien sort de la piste à Imola mais termine 4e à Monaco. À Barcelone, Irvine réintègre Jordan et De Cesaris se retrouve sans volant. Peter Sauber l’appelle alors pour remplacer Karl Wendlinger blessé au sein de l'équipe Sauber. Au Canada Andrea dispute son 200e Grand Prix. Comme Karl Wendlinger doit reprendre son poste en fin de saison, Andrea De Cesaris part en vacances et décide de couper tout contact avec l'extérieur. Insuffisamment remis, Wendlinger renonce à reprendre la compétition mais Sauber ne parvient pas à contacter De Cesaris pour prolonger son interim.


 
 
Retourner au contenu | Retourner au menu