LMP1 |
Fässler, Treluyer, Lotterer bis repetita
Premier pilote Helvète à s'imposer, l'année passée, lors de 24 heures du Mans, Marcel Fässler (toujours associé à l'Allemand André Lotterer et au Français Benoît Treluyer), réédite sa performance de l'année passée. Bénéficiant de la dernière arme de la marque aux Anneaux : l'Audi R18 E-Tron Quattro, le trio de la voiture n°1 à cependant remporté une victoire méritée.
Avec ses nombreuses victoires au Mans, Audi faisait office de grandissime favori, d'autant que la Toyota faisait ses grands débuts en course. Lors de la journée test celles-ci nous avait montrées qu'elles pouvaient être proche des Audi. Et la qualification nous l'a confirmé avec la troisième place sur la grille de Antony Davidson sur la Toyota n°8. Au début de course les 3 Audi n°1 (R18 E-Tron Quattro), n°3 (R18 Ultra) et n°2 (R18 E-Tron Quattro) prennent le large et réalisent un écart sur les Toyota partis sur un rythme prudent. Mais alors que l'on s'attendait à des Toyota fragile, c'est les Audi qui vont connaître des petits soucis au début de course. La R18 n°4 tout d'abords qui effectuait un passage à l'intérieur de son stand à cause d'un problème de suspension perdant 1 tour. Peu de temps après son premier ravitaillement, Loïc Duval sur l'Audi n°3 repassait par les stand à cause d'une crevaison. Ainsi, au terme de la 1ere heure, les 4 voitures hybrides occupaient les 4 premières places, dans l'ordre 1 – 2 – 7 – 8. Après deux heures de courses les Audi semblent prendre le pas sur les Toyota, Loïc Duval récupérant la 3ème place au général devant les deux Toyota. A ce moment les deux Toyota sont pointé à plus de 2 minutes de la voiture de tête. Mais la grosse surprise va venir au cour de la troisième heure, tout d'abord car l'Audi n°2 sera rentré dans son stand, Allan McNish ressentant un comportement étrange de sa voiture. Après un check-up et un changement de pneu, la voiture repart sans souci mais perd 1 tour. Mais surtout, à la surprise générale, les Toyota commencent à tourner plus vite que les Audi et après 3 heures de courses elles occupent les 2 et 3ème rang à 52 secondes et 1 minutes et 9 secondes de l'Audi n°1. Les Toyota réalisent un tour de moins que les Audi en consommation aussi elles se retrouvent décalés en ravitaillement, s'arrêtant avant les Audi. Au volant de la voiture n°3, Romain Dumas part à la faute à la 1ere chicane des Hunaudières, l'avant de sa voiture est endommagé, et le temps de rentrer aux stands et de réparer occasionnera une perte de 6 tours. Peu de temps avant la fin de la cinquième heure, alors que l'Audi de tête ressort des stands, Nicolas Lapierre arrive dans son sillage. Et en arrivant au freinage de Mulsanne, les 2 voitures sont cote à cote. Ça ne passe pas pour la Toyota, mais à la sortie du virage de Mulsanne, la Toyota prend la tête, pas pour longtemps car au freinage de Mulsanne Benoît Treluyer le repasse........ avant que la Toyota reprenne la position de leader à la sortie du virage. Mais alors que chez Toyota on commence à se féliciter c'est la grosse douche froide. La voiture n°8, alors piloté par Antony Davidson, s'envole après avoir été poussé par la Ferrari n°81 au freinage de Mulsanne. Le choc est très violent et Antony Davidson en ressort avec 2 fractures aux vertèbre. Le pilote de la Ferrari s'en sort lui heureusement indemne malgré, pour lui aussi, un choc très violent.
Les rails ayant besoin d'être changés, c'est un long safety car qui se profile. Et profitant d'un meilleur arrêt, l'Audi n°1 reprend la 1ere position devant la Toyota n°7. A la fin du safety car, Kasuki Nakajima fait preuve d'excès d'optimisme, tentant une attaque sur Marcel Fässler, il vient au contact de la Nissan Deltawing au virage du Karting. La Nissan finissant sa course ici (tout en ayant démontré ses capacités). Et ce contact provoquera une crevaison sur la Toyota. Changement de pneu pour la voiture japonaise, et elle repart........ mais pas pour longtemps puisqu'elle rentrera à nouveau pour une longue séance dans son stand, l'écartant d'une bonne performance. Elle repartira ensuite pour une trentaine de tour avant un abandon définitif. La suite de la course va se résumer à un duel fratricide entre les 2 Audi R18 E-Tron Quattro, aucunes consignes venant entraver le duel. La nuit sera sans histoire pour les 2 voitures de tête, mais au petit matin Marcel Fässler part à la faute à l'entrée du virage du karting et vient toucher le mur. L'arrière est légèrement endommagé mais Marcel Fässler continuera sans passer par les stands et la voiture ne sera réparé que à la fin de son relais. Cet incident permet à la voiture n°2 de réduire son écart. Écart qui se réduira encore lorsque Marcel Fässler sera obligé de passer par le bac à gravier afin d'éviter une Corvette en tête à queue. A partir de ce moment de la course, les 2 voitures de tête s'échangent la première place au gré des ravitaillement, et la voiture n°2 prend un avantage qui semble décisif suite à un tête à queue de Benoît Trémuler Mais au cours de la 22ème heure, l'Audi n°3, piloté alors par Marc Géné, vient taper les pneus dans la première chicane des Hunaudières, et au même moment, c'est Allan McNish, au volant de l'Audi n°2, qui vient taper le rail dans les virages Porsche. S'en suivi un safety car pour réparer les rails suite au choc de la n°2. La n°2 repartira avec un handicap de 1 tour sur la n°1. Quand à la n°3 elle perdra 3 tours perdant, du même coup, la quatrième place qu'elle avait récupéré au cours de la 17ème heure.
Au final, c'est un triplé Audi avec les 2 Audi R18 E-Tron Quattro, Fässler / Treluyer / Lotterer devant la Capello / Kristensen / McNish, sur les deux première marches du podium, permettant à Audi d'imposer, pour la première fois, une voiture Hybride au 24 heures du Mans. Sur la troisième marche l'Audi R18 Ultra n°4 de Bonanomi / Jarvis / Rockenfeller. Très belle quatrième place pour le team Suisse Rebellion Racing avec Jani / Prost / Heidfeld sur la n°12. La voiture a tourné comme une horloge durant toute la course, et les pilotes ne faisant aucune faute, aucun fait de course n'ai venu entraver la route de la voiture. Et au final s'est une place au pied du podium largement mérité, et même devant l'une des 4 Audi. L'autre voiture de l'équipe Rebellion, la n°13 de Primat / Belicchi / Bleekmolen était aussi parti pour une belle place d'honneur avant que des souci d'embrayage le dimanche matin lui fit perdre plusieurs tour pour finir à la 11ème place finale. |
LMP2 |
Podium pour Mathias Bêche
En LMP2, les places de leader furent pendant occupées par les Morgan de chez OAK en début de course. La voiture n°24 menant jusqu'à la huitième heure avant que l'Oreca 03 du team Irlandais Murphy prototype s'empare du commandement mais avec une avance de seulement 5/10ème de seconde sur la n°24.
Mais dans la neuvième heure, la voiture de chez Oak s'arrêtera définitivement sur problème mécanique. Dans le même temps la HPD n°44 du Starworks Motorsport s'empare du commandement pour ne plus la quitter. Très belle prestation du Thiriet by TDS Racing, retardé durant la cinquième heure, et perdant deux tours. Le pilote Suisse Matthias Bêche, et ses 2 coéquipiers, les Français Pierre Thiriet et Christophe Tinseau, firent une course parfaite. Remontant tout le long de la cours ils accrochèrent une belle seconde place et finirent dans le même tour que les vainqueur, preuve de leur vélocité. Course plus difficile pour l'Oreca 03 Judd de l'équipe Suisse Race Performance et pilote par le trio Helvétique : Frey / Hirschi / Meichtry. Handicapé par plusieurs passages dans le bac à gravier, l'équipe termine à la 11ème place de la catégorie.
Pour jean Denis Delétraz en revanche la course fut nettement moins intéressante, son coéquipier Marc Rostan ayant touchant le mur au virage du karting après un accrochage. Les dégâts furent irrémédiable et le pilote Suisse ne pris pas le volant de la Lola durant la course. |
