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Ricardo Patrese

Ils ont écrits l'histoire du Sport Automobile, aujourd'hui on se souvient de leur histoire.


Riccardo Patrese

Champion du monde de karting, puis champion d'Europe de Formule 3, Riccardo Patrese accède à la Formule 1 à partir du Grand Prix de Monaco 1977, au sein de l'écurie américaine Shadow. Auteur de débuts prometteurs, il passe l'année suivante chez Arrows, une nouvelle écurie fondée par des dissidents de chez Shadow où il confirme sa pointe de vitesse, même s'il passe pour un pilote un peu trop fougueux. Cette réputation est en grande partie à l'origine de sa mise en cause dans le carambolage du départ du Grand Prix d'Italie 1978 qui coûte la vie au pilote suédois Ronnie Peterson. Fait unique dans l'histoire de la Formule 1, un groupe de pilotes méné par James Hunt fait pression auprès des organisateurs pour obtenir que Patrese soit interdit de départ au GP suivant. Une analyse plus poussée du départ du Grand Prix d'Italie ne tarde pas à exonérer Patrese de toute responsabilité et à pointer le rôle de Hunt également impliqué dans l'accident.
Après trois saisons peu fructueuses chez Arrows, Patrese est recruté en 1982 par Brabham pour épauler le nouveau champion du monde Nelson Piquet. A Monaco, il remporte dans des circonstances rocambolesques le premier Grand Prix de sa carrière. En 1983, avec le moteur BMW Motorsport turbocompressé enfin au point, il nourrit de grandes ambitions mais en plus d'être dominé par Nelson Piquet qui remporte un deuxième titre de champion du monde, il est victime de la faible fiabilité de sa monture. Il parvient tout de même à s'imposer en Afrique du Sud, ultime manche de la saison. Cette victoire ne parvient pas à sauver une saison globalement ratée ni à atténuer l'énorme déception du Grand Prix de Saint-Marin à Imola où, devant un public acquis à la cause de Ferrari, il était parti à la faute à six tours de la fin de la course alors qu'il venait de prendre la tête de l'épreuve.
En 1985 au GP d'Allemagne sur Alfa Romeo
Non retenu par Brabham, Patrese trouve refuge à partir de 1984 dans l'écurie Alfa Romeo. Le manque de compétitivité des monoplaces italiennes ainsi que leur fiabilité calamiteuse transforment en chemin de croix les deux saisons du pilote italien qui retourne chez Brabham en 1986, en remplacement de Piquet. Progressivement abandonnée par son propriétaire Bernie Ecclestone, Brabham n'est plus au même niveau que lors du précédent passage de Riccardo en 1982-1983. L'accident mortel de son coéquipier Elio De Angelis en mai 1986 achève de plonger l'équipe dans le désarroi. Après une autre saison, il passe chez Williams en 1988. Ce transfert est d'ailleurs anticipé de quelques semaines puisque Patrese dispute pour sa nouvelle équipe l'ultime Grand Prix de la saison 1987, en remplacement de Nigel Mansell blessé.
En 1988, Patrese ne se met que rarement en valeur au volant de la rétive Williams-Judd, au contraire de son équipier Nigel Mansell, mais toute l'équipe reprend des couleurs à partir de 1989 et l'arrivée du moteur V10 Renault. Même si au contraire de son nouveau coéquipier Thierry Boutsen, il ne remporte pas une seule course, Patrese met à profit sa grande régularité pour terminer 3e du championnat derrière les McLaren-Honda. En 1990, il met fin à près de sept années d'insuccès en remportant le Grand Prix de Saint-Marin.
Riccardo Patrese au GP de Monaco 1991 chez Williams.
Riccardo Patrese effectue sa meilleure saison en 1991. Au volant d'une Williams-Renault qui est désormais la voiture la plus rapide du plateau, il remporte deux Grands Prix et malgré le handicap d'un statut de deuxième pilote, se montre souvent aussi performant que Mansell, même s'il ne parvient pas à se mêler à la lutte pour le titre.
En 1992, alors que la Williams-Renault apparaît comme l'arme absolue, Patrese se montre loin de son niveau de l'année précédente et subit la loi de Mansell qui décroche facilement le titre de champion du monde. L'Italien s'illustrera bien malgré lui lors du Grand Prix du Portugal, disputé sur le circuit d'Estoril, en percutant violemment la McLaren-Honda de Gerhard Berger qui rentrait aux stands, réalisant ainsi une spectaculaire cabriole.
Poussé dehors par l'arrivée d'Alain Prost, Patrese trouve refuge en 1993 chez Benetton Formula. L'écart de performance qui le sépare de son jeune équipier allemand Michael Schumacher lui fait rapidement perdre la confiance de son employeur.
Sans volant intéressant pour l'année suivante, Patrese met un terme à sa carrière en Formule 1. Il refuse une proposition de Frank Williams lui demandant de remplacer Ayrton Senna en 1994.

 
 
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