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Jody Scheckter

Ils ont écrits l'histoire du Sport Automobile, aujourd'hui on se souvient de leur histoire.


Jody Scheckter
Après des débuts à domicile en Afrique du Sud au volant de Renault R8 Gordini, Scheckter s'exile en 1971 en Angleterre pour y disputer le championnat national de Formule Ford. Son ascension est alors fulgurante puisqu'il dispute la première course de sa carrière en Formule 1 à l'occasion du Grand Prix des Etats-Unis dernière course de la saison 1972 sur le Circuit de Watkins Glen aux États-Unis au volant d'une troisième McLaren (les deux pilotes titulaires de l'écurie étant le Néo-zélandais Denny Hulme et l'Américain Peter Revson).
Propulsé à seulement 22 ans dans la discipline reine du sport automobile, Scheckter va tout d'abord payer son inexpérience et rapidement s'attirer une réputation de casse-cou, voire de pilote dangereux. À l'occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 1973, une semaine après avoir envoyé le champion du monde en titre Emerson Fittipaldi dans le décor au Grand Prix de France, Jody provoque l'un des plus grands carambolages de l'histoire de la F1 en partant en tête-à-queue au beau milieu du peloton à l'issue du premier tour1. Puis au Grand Prix du Canada, c'est au tour de François Cevert d'être envoyé dans le rail suite à une nouvelle manœuvre irréfléchie du bouillant sud-africain.
Jody Scheckter au volant de la Tyrrell-Ford P34 en 1976
La désastreuse réputation de Jody Scheckter n'empêche pas pour autant Ken Tyrrell, propriétaire de l'écurie du même nom de lui faire confiance pour remplacer en 1974 le triple champion du monde écossais Jackie Stewart qui a pris sa retraite.
Pour sa première saison complète en F1 Jody Scheckter justifie la confiance placée en lui en remportant deux victoires et en terminant troisième du championnat du monde. La suite est plus délicate pour Scheckter, qui subit le déclin inexorable de Tyrrell, déclin que ne parvient pas à compenser l'audace technique de la Tyrrell P34 à 6 roues (sur laquelle Scheckter remportera toutefois une course).
En 1977, Jody Scheckter rejoint à la surprise générale la nouvelle écurie canadienne Wolf (il s'agit en réalité d'une émanation de l'ancienne écurie Williams). Scheckter crée la surprise en remportant le premier Grand Prix de la saison. C'est la première fois depuis Mercedes-Benz en 1954 qu'une nouvelle écurie remporte sa première course. Avec deux autres victoires, Scheckter termine vice-champion du monde, à distance respectable toutefois du champion Niki Lauda. Mais la surprenante écurie Wolf perdant de sa superbe en 1978, Scheckter rejoint la Scuderia Ferrari en 1979. Au terme d'une saison pleine d'intelligence et de maîtrise (à défaut de panache diront ses détracteurs), Scheckter remporte le titre de champion du monde devant son équipier canadien Gilles Villeneuve. Il faudra attendre 21 ans et la série de succès de Michael Schumacher pour qu'un pilote soit à nouveau titré sur une Ferrari.
En 1980, Scheckter ne fera guère honneur à son n°1. Au volant d'une Ferrari totalement dépassée, il renonce à se battre et annonce rapidement sa retraite sportive.
Jody n'est pas l'unique Scheckter à avoir couru au plus haut niveau. Au milieu des années 1970, son frère ainé Ian a lui aussi accédé à la Formule 1, sans toutefois réaliser une aussi grande carrière que Jody. Les deux fils de Jody (Toby et Tomas) se sont également lancés dans le sport automobile à la fin des années 1990. Tomas Scheckter a réalisé le plus beau parcours : éphémère pilote-essayeur pour le compte de l'écurie Jaguar Racing, il est depuis plusieurs années l'un des principaux animateurs du championnat IndyCar Series aux États-Unis.

 
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