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Jackie Stewart

Ils ont écrits l'histoire du Sport Automobile, aujourd'hui on se souvient de leur histoire.


Jackie Stewart
Jackie est le fils d'un concessionnaire Jaguar. Son grand frère Jimmy était pilote et fut victime en 1954 et 1955 de deux accidents graves. Il promit alors à sa mère de quitter définitivement le monde de la course automobile. Suite à cela, leur père oriente Jackie, le petit frère, vers un sport moins risqué, le tir au pigeon. Jackie est très doué et devient champion national en 1959 et 1960. Mais son échec pour se qualifier aux Jeux olympiques met fin à sa carrière de tireur.
Jackie travaille alors au garage de son père et a l'occasion de mettre un pied dans le sport automobile en devenant mécanicien pour un client de son père, Barry Filer, qui possède une Marcos, une AC Ace ainsi qu'une Aston Martin DB4 GT. Jackie se rend alors aux courses en tant que mécanicien.
Par la suite, Barry Filer propose à Jackie de prendre le volant, ce qu'il fait de plus en plus régulièrement avec un certain succès. Afin de rester discret et par respect pour sa mère, Jackie Stewart choisit de courir sous un pseudonyme : A.N Other (un autre). Il pilote même la Jaguar Type E de démonstration de la concession familiale. Ces courses permettent à Jackie de se faire remarquer et il décide de devenir officiellement pilote de course et de courir sous sa véritable identité.
Jackie Stewart est ensuite repéré par Ken Tyrell qui, sur les conseils de son frère Jimmy Stewart, l'engage dans son écurie de Formule 3. Sur une Cooper-BMC, l'Écossais survole la saison 1964. Séduit, le team Lotus l'engage cette même année dans plusieurs courses de Formule 2 sous la houlette de Ron Harris.
Jackie Stewart fait ses débuts en Formule 1 en 1965 dans l'écurie British Racing Motors, aux côtés du redoutable pilote anglais Graham Hill qui a déjà obtenu un titre de champion du monde en 1962. Pour sa première participation à un Grand Prix, le 1er janvier 1965, au Grand Prix d'Afrique du Sud, il impressionne les observateurs en terminant dans les points, à la sixième place d'une course remportée par Jim Clark.
Dès le 12 septembre 1965, alors qu'il dispute seulement sa huitième course en Formule 1, Jackie Stewart confirme son énorme potentiel en remportant, sur le circuit de Monza, la première des 27 victoires qui jalonneront sa carrière et lui permettront d'obtenir trois titres de champion du monde. Il s'impose lors du GP d'Italie devant Graham Hill (BRM) et Dan Gurney (Brabham-Climax).
Jackie Stewart dispute, en neuf saisons, 99 Grands Prix et en remporte 27, battant le record de 25 victoires établi cinq ans plus tôt par Jim Clark. Ce record établi en 1973, n'est battu par Alain Prost qu'en 1987.
Jackie Stewart est monté 43 fois sur le podium et a terminé 57 fois dans les points. Il a obtenu 17 pole positions et 15 meilleurs tours en course. Au cours de sa carrière, il a marqué 360 points au championnat du monde de Formule 1 et obtenu trois fois le titre de champion du monde, en 1969 sur Matra, année où il remporte également la Race of Champions hors-championnat, en 1971 et en 1973 sur Tyrrell (année où il remporte son second BRDC International Trophy). Il s'est retiré de la compétition à la veille de sa 100e participation, le 6 octobre 1973, à la suite de la mort de son coéquipier François Cevert, lors des essais du Grand Prix des États-Unis à Watkins Glen. L'Écossais et le Français, le maître et l'élève, s'entendaient à la perfection, c'est pourquoi la disparition de Cevert bouleversa Stewart qui décida donc d'arrêter la compétition un jour plus tôt que prévu. Il déclarera par la suite que son grand regret est de ne pas avoir dit à François Cevert qu'il comptait se retirer en fin de saison, ce qui aurait fait du Français le premier pilote de l'écurie Tyrrell pour la saison 1974. Il obtient le Segrave Trophy honorifique en 1973.
Il revient en Formule 1 plusieurs années plus tard dans le rôle de patron d'écurie au côté de son fils Paul. L'écurie débute la compétition lors du Grand Prix d'Australie 1997 avec Rubens Barrichello et Jan Magnussen et un V10 Ford Cosworth comme propulseur. Cette première année est ponctuée d'une bonne surprise avec une deuxième place au Grand Prix de Monaco. Cependant, le reste de l'année ainsi que l'année suivante s'avèrent difficiles, l'équipe ayant peu d'expérience. 1999 se déroule d'une bien meilleure manière, les Stewart se révèlent bien conçues et permettent à Rubens Barrichello et Johnny Herbert d'aller chercher régulièrement des points. Cette bonne saison est ponctuée par la victoire d'Herbert dans des conditions extrêmes au Nürbürgring, Barrichello franchissant la ligne en troisième position. Ford se montrant de plus en plus pressant, les Stewart vendent leur écurie au géant de l'automobile avec la satisfaction d'avoir vu une de leur voiture triompher au cours d'un Grand Prix et d'avoir fini en quatrième position au championnat derrière Jordan, McLaren et Ferrari. L'aventure continue sous le nom de Jaguar Racing.
Jackie Stewart s'est aussi engagé pour l'amélioration des conditions de sécurité en course, estimant que les pilotes n'étaient pas payés pour prendre des risques inconsidérés, mais aussi pour son approche très professionnelle de la course. Jackie Stewart était jusqu'en 2006 président du BRDC (British Racing Drivers' Club), association qui gère entre autres, le circuit de Silverstone et l'organisation du Grand Prix automobile de Grande-Bretagne, fonction transmise à un autre champion du monde de Formule 1, Damon Hill, fils du double champion du monde Graham Hill.

 
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